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SOULAGER LA SCIATIQUE
La ceinture lombaire gonflable AIR LOMBAIRE® pour soulager et traiter la sciatique
LES MÉCANISMES D’ACTION DE LA CEINTURE AIR LOMBAIRE®
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POUR La sciatique
CEINTURE AIR LOMBAIRE GONFLABLE®
Prise en charge
Témoignages sciatique
Soulager la sciatique, Bouger Naturellement, Vivre Normalement sans peur d’une nouvelle crise de sciatique
La crise de sciatique et la douleur de sciatique
- Une douleur dans le bas du dos, associée à des douleurs dans la jambe ; en fonction de la racine nerveuse atteinte. La douleur de sciatique dans la fesse irradie :
- Si la racine L5 est touchée, la douleur sera localisée derrière la cuisse, sur le côté externe de la jambe, le dessus du pied et le gros orteil.
- Si la racine S1 est touchée, la douleur sera située derrière la cuisse, au niveau du mollet, du talon, de la plante et du bord externe du pied ;
- Une douleur amplifiée dans certaines positions, en cas de toux ou lors des efforts physiques
- Des fourmillements, un engourdissement et une faiblesse musculaire pouvant survenir dans certaines zones de la jambe et du pied ;
- Une jambe d’aspect normal (sans gonflement, de couleur normale).
- Un soulagement ressenti le plus souvent en position allongée.
Les causes de la sciatique
En théorie, tout phénomène à l’origine d’une compression du nerf sciatique peut être à l’origine d’une sciatique. Cependant, dans plus de 85% des cas, la cause principale de la compression du nerf sciatique est la hernie discale (saillie anormale du noyau du disque intervertébral), et la cause primaire de la hernie discale lombaire est l’augmentation de pression intense et durable subie par les disques intervertébraux. Les disques intervertébraux sont les amortisseurs naturels, de nature « gélatineuse », situés entre les structures osseuses de la colonne lombaire, les vertèbres.
La sciatique est alors due à la compression mécanique du nerf sciatique par la hernie discale lombaire, entraînant l’inflammation de l’une des racines du nerf sciatique.
Autres causes de sciatique avec compression du nerf sciatique :
- L'arthrose des vertèbres lombaires est une autre cause fréquente de compression des racines du nerf sciatique à l'origine d'une sciatique. L'arthrose se caractérise par la formation d'éperons osseux (petites pointes osseuses) qui risquent de comprimer les racines nerveuses. Dans ce cas, ce n’est pas le disque intervertébral qui appuie sur le nerf sciatique mais directement la structure osseuse de la vertèbre (dite « en bec de perroquet »)
- Canal lombaire étroit (sténose du canal vertébral). Un rétrécissement du canal (dans lequel sont insérés les nerfs) peut entraîner une compression des racines nerveuses dans la région des vertèbres lombaires, et une sciatique. Cela survient essentiellement chez des personnes âgées.
- Traumatisme. Une chute, un accident de voiture ou toute autre situation qui entraîne un coup au dos peut causer un dommage aux racines nerveuses.
- Des métastases qui feraient pression sur le nerf sciatique peuvent causer des maux de dos et, plus rarement, une sciatique.
- Syndrome du piriforme. Il est causé par l’inflammation d’un muscle du bassin appelé muscle piriforme (il a la forme d’une poire) ou pyramidal. Si ce muscle est contracté et enflé, il peut exercer une pression sur le nerf sciatique et l’irriter. Les athlètes et les personnes qui s’entraînent de façon inadéquate en sont plus sujets.
- Syndrome facettaire. Ce syndrome prend origine dans les facettes articulaires, de minces articulations situées au haut et au bas de chaque vertèbre. Une mauvaise posture ou un faux mouvement peut créer un léger désalignement de ces facettes. Des douleurs au dos et parfois une sciatique peuvent s’ensuivre.
Enfin, chez la femme enceinte, la survenue de sciatique est fréquente à partir du 3ème mois à cause de l’augmentation du poids que la colonne vertébrale doit soutenir ainsi que du déplacement vers l’avant du centre de gravité (buste incliné vers l'avant) suite au développement du bébé. A cela il faut ajouter une sécrétion accrue des hormones de grossesse (oestrogène, progestérone) qui assouplissent les tissus. Cela induit une baisse de résistance des disques lombaires pouvant évoluer vers un pincement discal lors de la grossesse.
Autres causes de sciatique sans compression du nerf sciatique :
- une inflammation du nerf sciatique sans compression, par exemple en lien avec de l’arthrite
- une infection au niveau du rachis lombaire entrainant une inflammation au niveau du nerf sciatique
Après l’intervention, le patient est en principe capable se lever et d’effectuer des mouvements simples. Pendant les trois semaines qui suivent l’intervention, il est conseillé de limiter les activités : pas de séances de kinésithérapie ni de sport, le temps que la cicatrisation se fasse. La reprise d’activité peut être facilité par le port d’une ceinture gonflable AIR LOMBAIRE® prescrite par le chirurgien.
Au bout d’un mois, après une nouvelle consultation médicale, le travail de renforcement musculaire peut commencer. C’est aussi le moment d’apprendre les gestes efficaces pour protéger le dos s’ils n’ont pas déjà été communiqués. La reprise du travail peut être envisagée un mois en moyenne après l’intervention chirurgicale pour les travailleurs sédentaires et deux mois pour les personnes ayant un travail physique.
Si la personne souffrait avant l’intervention de lombalgies qui n’étaient pas liées à la hernie, il est possible que des douleurs résiduelles persistent. "Il est important de prévenir les patients qu’ils peuvent conserver cette douleur", souligne le Dr Sébastien Charosky. En dehors de ce cas de figure, l’intervention ne laisse pas de séquelle particulière.
Comment traiter et soulager la sciatique d’origine compressive ?
Nous avons maintenant compris que dans l’immense majorité des crises de sciatique, l’origine de la douleur est d’abord mécanique : quelque chose appuie sur le nerf sciatique. Donc l’utilisation de produits anti-douleur ou anti-inflammatoires ne permet pas d’agir sur la cause de la sciatique. L’affaiblissement des amortisseurs naturels que sont les disques lombaires entraine leur débordement de l’axe vertébral vertical et ils appuient alors sur les racines du nerf sciatique, ce qui déclenche la douleur de sciatique dans les fessiers. Plus la pression sur le nerf sciatique est forte, plus la douleur va descendre loin dans la jambe. Parfois, la douleur n’est pas ressentie tout le long de la jambe mais seulement à certains niveaux du chemin du nerf sciatique, on parle alors de sciatique tronquée.
Pour soigner la sciatique, puisque l’origine de la douleur est d’abord d’origine mécanique, c’est aussi d’abord mécaniquement qu’elle devra être traitée pour soulager durablement. Plus précisément, comme la sciatique est liée à une compression du nerf sciatique, il faudra chercher à décompresser le nerf sciatique. Sachant que cette compression est due le plus souvent (au moins 85% des cas) au disque intervertébral, la question devient : comment permettre au disque lombaire de ne pas déborder pour ne pas appuyer sur le nerf sciatique ?
La réponse consiste à exercer une force d’étirement vertical sur la colonne de façon à redonner de l’espace vertical au disque écrasé entre deux vertèbres, afin qu’il retrouve sa position et son amplitude naturelle. C’est ce que propose traditionnellement le kinésithérapeute lors des exercices d’étirement lombaire.
Seulement, lorsque la structure musculaire et ligamenteuse qui soutient la colonne est insuffisamment développée, une aide est nécessaire pour maintenir cet effet de décompression verticale.
C’est toute la philosophie d’action de la nouvelle génération de ceintures lombaires gonflables AIR LOMBAIRE.
Les autres traitements de la sciatique
Le repos au lit prolongé est à éviter.
Les traitements médicamenteux
Votre médecin traitant peut vous prescrire :
- des antalgiques des anti-inflammatoires non stéroïdiens actifs dans les inflammations aiguës comme la sciatique ; des myorelaxants en cas de contractures musculaires douloureuses.
- des anti-inflammatoires non stéroïdiens actifs dans les inflammations aiguës comme la sciatique ;
- des myorelaxants en cas de contractures musculaires douloureuses.
Cependant, l'administration d'antalgiques ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens ne fait pas mieux que minorer momentanément les symptômes douloureux. Demandez conseil à votre pharmacien.
Les infiltrations
Si rien ne marche après deux ou trois semaines, on peut envisager des injections de cortisone autour du nerf sciatique pour réduire l’inflammation. « L’efficacité des infiltrations est discutée. L’injection est faite au plus près de la zone de compression. Le risque principal est celui de l’infection, mais il est très faible », précise le Dr Jean-Yves Maigne.
L'injection de corticoïdes dans le canal lombaire (infiltration épidurale) semble avoir un effet bénéfique même s'il reste controversé. La chiropratique et l’ostéopathie ne sont pas indiqués dans la crise de sciatique. En réalité, on risque surtout l’échec. « On peut essayer, mais les manipulations vertébrales marchent mal dans la sciatique, vraisemblablement parce qu’elles n’ont pas d’action sur l’irritation du nerf », répond le Dr Jean-Yves Maigne. Des massages peuvent soulager pendant la crise de sciatique, mais le kinésithérapeute ne fera pas de traitement curatif. « La douleur empêche une prise en charge active du patient », souligne Yvan Aubier, kinésithérapeute du programme Santé active de la Caisse primaire d’assurance-maladie de la Sarthe.
En revanche, la kiné sera très utile dans un deuxième temps, en prévention de la récidive : « Le traitement de la sciatique sera alors basé sur des exercices d’assouplissements, des étirements, de renforcement musculaire et de prise de conscience de la mobilité du bassin », précise Yvan Aubier. En cas de sciatique persistante, récidivante ou invalidante, la consultation d’un chirurgien deviendra indispensable.
Quel risque de sciatique récidivante ?
En l’absence de prise en charge de la cause à l’origine de la hernie (hernie discale dans 90% des cas), il est difficile de mesurer le risque de récidive. Moralité, il faut continuer à mener sa vie en essayant de renforcer son dos, grâce à l’activité physique.