La ceinture gonflable sans baleine
choisie par l'Armée Française

Sur le pont d’envol, les techniciens s'affairent pour préparer au mieux les Rafale, photo Philippe Marque

4.6 /5
Nous remercions infiniment AIR Lombaire et les ingénieurs qui ont mis au point cette ceinture miraculeuse que nous manquons pas de faire connaitre autour de nous. Bien sûr nous recommandons vivement ce produit. Lire la suite
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Ma sciatique s'est complètement estompée au bout d'une dizaine de jours (ceinture portée tous les jours). Je conseille donc cette ceinture L5-S1 à tous ceux qui ont mal au dos, elle est vraiment efficace. Lire la suite

MAL AU BAS DU DOS

La lombalgie est définie par la présence de douleurs situées dans la région du rachis lombaire, c’est-à-dire le bas du dos.
Le mal de dos d'origine mécanique représente 95% des maux de dos ; il est causé principalement par le port de charges lourdes, des efforts physiques trop intenses ou des traumatismes de la colonne vertébrale. Il se localise en bas du dos, au niveau des vertèbres lombaires L4, L5 et de la première vertèbre sacrée S1. Les douleurs en bas du dos d’origine mécanique auront tendance à diminuer en position allongée sur le dos, lorsque la pression sur les disques diminue puisque le haut du corps ne pèse plus sur le bas du dos. Le mal de dos d’origine inflammatoire ne concerne que 5% des maux de dos. Les douleurs inflammatoires du dos auront tendance à perdurer, en l’absence de traitement, en position allongée. Une douleur qui dure depuis plus de trois mois, chez une personne de moins de 45 ans, particulièrement forte la nuit et le matin, au réveil et qui s'améliore lors d'un exercice physique doit alerter sur l’origine inflammatoire du mal de dos.

TYPES ET CAUSES DES DOULEURS LOMBAIRES

Les douleurs lombaires sont très fréquentes et augmentent de plus en plus avec l’âge. Elles affectent en effet plus de la moitié des personnes de plus de 60 ans. Elles représentent l’un des motifs les plus fréquents de consultation médicale. Les douleurs lombaires sont très coûteuses en termes de remboursement de frais médicaux, de prestations d’invalidité et d’absentéisme au travail. Le bas du dos supporte le poids du haut du corps (soit plus de la moitié du poids du corps, en position droite et davantage en position penchée) et permet la mobilité pour les mouvements quotidiens tels que les rotations et autres torsions. Les muscles du bas du dos sont responsables de la flexion et de la rotation des hanches pendant la marche, ainsi que du soutien de la colonne vertébrale. Les nerfs du bas du dos stimulent les muscles du bassin, des jambes et des pieds. Les douleurs du bas du dos, ou douleurs lombaires, sont parfois qualifiées de douleurs des reins. Or c’est la colonne vertébrale au niveau des lombaires, et non le rein, qui est à l’origine de ces douleurs.

Les différentes douleurs lombaires

douleurs lombaires

On peut distinguer principalement deux types de douleurs lombaires :

  • Les douleurs lombaires d’origine mécanique, qui auront tendance à s’amenuiser en position allongée sur le dos
  • Les douleurs lombaires d’origine inflammatoire, qui auront tendance à perdurer, en l’absence de traitement, en position allongée.

Les douleurs lombaires d’origine mécanique sont de loin la cause la plus fréquente des douleurs lombaires. Elles ont tendance à se localiser au bas du dos (vertèbres lombaires L4, L5, S1) au niveau des fesses. Si elles irradient dans les jambes, on parlera de douleurs de lombo-sciatique derrière la jambe et le mollet, et de douleurs de lombo-cruralgie devant la cuisse jusqu’au genou. Il existe d’autres sources de douleurs lombaires, non mécaniques, mais qui sont beaucoup moins fréquentes. Nous pouvons citer par exemple la douleur lombaire d’origine neuropathique, la douleur lombaire liée à une infection, la douleur lombaire causée par des affections inflammatoires (comme la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante) ou encore la douleur qui provient d’une autre partie du corps, mais se manifeste dans le bas du dos (c’est le cas avec les calculs rénaux ou certaines tumeurs par exemple). Dans tous les cas, nous recommandons à la personne qui souffre de douleurs lombaires qui ne passent pas au bout de quelques jours, de solliciter une consultation médicale pour permettre d’identifier l’origine de la douleur lombaire et déterminer le traitement adéquat. Selon leur durée, ces douleurs lombaires nous informent sur leur origine ; la plupart des lombalgies aiguës résultent de blessures aux muscles, aux ligaments, aux articulations et/ou aux disques. Si les muscles et les ligaments guérissent généralement rapidement, un disque déchiré peut ne pas guérir. On distingue ainsi :

  • la douleur lombaire aiguë, qui survient habituellement soudainement et dure quelques jours ou semaines, suite généralement à un coup ou une blessure. Cette douleur diminue progressivement à mesure que le corps guérit.
  • la douleur lombaire subaiguë, se dit d’une douleur d’intensité faible, mais qui se prolonge dans la durée (durée comprise entre 6 semaines et 3 mois). Ce type de douleur est habituellement de nature mécanique (tension musculaire ou douleur articulaire). Ici, un bilan médical est à envisager si la douleur est intense et néfaste pour toute activité de la vie quotidienne.
  • la douleur lombaire chronique, on la définit comme une lombalgie qui dure plus de 3 mois. Ce type de douleur est habituellement sévère, ne s’améliore pas avec des traitements initiaux et nécessite un examen médical approfondi pour déterminer la source exacte de la douleur.

Nous allons nous concentrer ici sur la réponse à apporter aux douleurs lombaires d’origine mécanique qui correspondent à l’immense majorité des situations de douleurs lombaires chroniques.

Causes des douleurs lombaires mécaniques

Quelles sont donc les principales causes de l’apparition des douleurs lombaires d’origine mécanique ?

Elles sont principalement au nombre de deux :

  • L’augmentation durable et intense de la pression exercée sur les disques intervertébraux au niveau du bas du dos, se traduisant par des douleurs lombaires autour des lombaires L4, L5, S1.
  • L’exposition fréquente aux vibrations transmises à l’intégralité des lombaires, qui peut en outre amplifier le phénomène d’usure lié à l’augmentation de pression.
Pression debout

La principale cause du mal en bas du dos d’origine mécanique, c’est l’augmentation durable et intense de la pression exercée sur les disques intervertébraux au niveau du bas du dos.

Les disques intervertébraux sont les véritables amortisseurs naturels, et la pression qui leur est imposée dépend des positions adoptées par la personne.

Prenons la pression discale de référence égale à 100 en position debout, la tête alignée verticalement avec le buste.

MAL EN BAS DU DOS ET PRESSION DISCALE

La principale cause du mal en bas du dos d’origine mécanique, c’est l’augmentation durable et intense de la pression exercée sur les disques intervertébraux au niveau du bas du dos. Les disques intervertébraux sont les véritables amortisseurs naturels, et la pression qui leur est imposée dépend des positions adoptées par la personne.

Prenons la pression discale de référence égale à 100 en position debout, la tête alignée verticalement avec le buste.

Pression debout

Si vous passez en position allongée sur le dos, cette pression passe à 25, soit une diminution de 75%. On comprend donc pourquoi énormément de personnes voient leurs douleurs en bas du dos disparaître en position allongée, et réapparaître lorsqu’elles se lèvent le matin !

En position debout, tête et bras penchés en avant, comme lorsque vous faite une activité de type ménage, bricolage, jardinage, la pression discale passe à 150, et en plus vous vous baissez sans plier les genoux pour porter les courses ou lors de travaux de jardinage, la pression discale passe à 220.

On comprend donc pourquoi tant de personnes qui passent la journée dans des activités sollicitant leurs amortisseurs naturels souffrent du bas du dos très régulièrement.

Mal en bas du dos et vibrations corps entier

L’autre cause du mal en bas du dos d’origine mécanique, c’est l’exposition fréquente aux vibrations transmises au corps entier et en particulier à la partie basse du dos. Ces vibrations peuvent en outre amplifier le phénomène d’usure lié à l’augmentation de pression sur les disques et entrainer un cumul des risques pour certaines professions.

C’est ainsi que l’armée française a choisi AIR LOMBAIRE® pour prévenir ce risque de maladies professionnelles pour ses personnels exposés aux vibrations, en particulier les pilotes d’hélicoptères.

QUELLES AUTRES SOLUTIONS CONTRE LES DOULEURS LOMBAIRES?

autres solutions contre les douleurs lombaires, les pour et contre

Nous procéderons à l’exploration comparative des différentes approches communément proposées pour Soulager Immédiatement les douleurs lombaires, Bouger Naturellement et Vivre Normalement. En effet, c’est le triple objectif que tout traitement des douleurs lombaires d’origine mécanique doit viser, car le mouvement et l’activité sont notre meilleure garantie d’une bonne santé lombaire sur le long terme. Les solutions étudiées pour lutter contre les douleurs lombaires sont :

- Les médicaments anti-douleurs , en ce compris les produits administrés par infiltration.

- Les ceintures lombaires traditionnelles (élastiques avec des baleines rigides au niveau lombaire).

- Les vêtements dit correcteurs de posture , qui sont munis de tenseurs artificiels pour se substituer aux muscles physiologiques.

- Les tapis d’acupression , qui au-delà de vous forcer à vous mettre allongé pour pouvoir les utiliser, vont stimuler la sécrétion d’endorphines à court terme qui sont de puissants anti-douleurs.

- La nouvelle génération de ceintures lombaires gonflables , les ceintures AIR LOMBAIRE, sans baleines rigides.

Comme nous l’avons vu précédemment, la solution idéale pour soulager durablement les douleurs lombaires et prévenir la récidive, devrait donc répondre à un double objectif :

  • Protéger durablement la colonne lombaire de l’augmentation de la pression discale, en provoquant un étirement vertical, comme lorsque l’on fait des étirements verticaux.
  • Absorber les vibrations qui pourraient être transmises à la colonne vertébrale.

Voyons les modes d’action, les utilisations et les garanties des traitements des douleurs lombaires proposés.

TABLEAU DE COMPARAISON DES SOLUTIONS
TABLEAU DE COMPARAISON DES SOLUTIONS

Rentrons plus précisément dans la spécificité de chaque stratégie de traitement contre les douleurs lombaires.

LES SOLUTIONS CONTRE LES DOULEURS LOMBAIRES

1/ Les médicaments et les infiltrations

Les médicaments

L’acétaminophène (plus connu sous le nom de paracétamol) est généralement recommandé pour soulager la douleur, sauf en cas d’inflammation. En cas d’inflammation, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en vente libre ou sur ordonnance peuvent soulager la douleur et réduire l’inflammation. Si le paracétamol ou les AINS ne soulagent pas suffisamment la douleur, des antalgiques opiacés peuvent s’avérer nécessaires. Les données probantes de faible qualité suggèrent qu’elles sont efficaces pour le soulagement des symptômes à court terme. Aucune caractéristique des patients au départ ne peut prédire le succès du traitement par AINS. Des données modérées suggèrent qu’aucun AINS n’est supérieur. On ne sait pas si les AINS sont plus efficaces que l’acétaminophène, mais l’ajout d’un AINS à l’acétaminophène n’est pas plus bénéfique que l’acétaminophène seul.

Des myorelaxants, sont parfois administrés afin de soulager les spasmes musculaires, mais leur utilité est controversée. Des preuves de qualité moyenne montrent que les myorelaxants non benzodiazépinés sont bénéfiques dans le traitement de la lombalgie aiguë. La réduction de la douleur commence à se sentir à partir des 7 ou 14 premiers jours de prise de médicaments. Le soulagement peut durer jusqu’à quatre semaines. Ces médicaments ne sont pas recommandés chez les personnes âgées, qui peuvent plus facilement manifester des effets secondaires et des effets indésirables, tels que somnolence, vertiges et nausées. Les myorelaxants doivent être utilisés avec précaution.

Si la douleur ne cède pas à ces traitements, on peut proposer des infiltrations de corticoïdes qui sont des anti-inflammatoires puissants. C’est la raison pour laquelle on ne fait des infiltrations que dans la phase aiguë, quelle que soit l’indication. Les infiltrations ne sont pas performantes sur des douleurs lombaires chroniques. En toutes circonstances, les infiltrations ne soignent pas la cause mais vont au mieux soulager la douleur lombaire aigue.

Avant de réaliser une infiltration, vous devez vous assurer avec votre médecin que les conditions pour la pratiquer sont réunies : Si vous avez une infection ou une fièvre : il faudra probablement retarder l'injection après s'être assuré que celle était correctement traitée.

Si vous êtes allergique ou sujet au malaise, signalez-le.

Si vous êtes diabétique, certains médicaments peuvent déséquilibrer de manière plus ou moins importante votre équilibre. En général, il ne s'agit pas d'une contrindication mais cela nécessitera une surveillance accrue de la glycémie au cours des jours qui suivent.

Si vous prenez un traitement anticoagulant ou un fluidifiant du sang, ou tout anticoagulant, afin de prendre les précautions nécessaires pour éviter un hématome au point d’injection.

Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez.

Si vous avez un ulcère gastrique, une hypertension artérielle ou tout autre problème de santé qui pourrait entrainer une contre-indication ou une interaction médicamenteuse : signalez-le !

Dans la plupart des cas, il ne s'agit pas de contre-indication formelle, mais votre médecin doit impérativement être prévenu pour pouvoir prendre les précautions nécessaires ou adapter l'injection à votre cas. Pour les douleurs lombaires liées à des sciatiques ou des cruralgies, elles-mêmes consécutives à une hernie discale ou à un rétrécissement du canal lombaire : l’infiltration de corticoïdes se fait dans le rachis lombaire, au niveau de la racine nerveuse concernée, on parle alors d’infiltrations en L4, L5, S1. A noter, pour une sciatique ou une cruralgie très douloureuse, il en faut souvent deux ou trois infiltrations répétées, à une semaine d’intervalle pour juger du résultat.

La réussite d’une infiltration, en termes de soulagement de la douleur lombaire, est impossible à prévoir car elle est très dépendante des personnes, pour un même diagnostic.

2/ Les ceintures lombaires traditionnelles (élastiques avec des baleines rigides au niveau lombaire)

Ces dispositifs sont connus depuis de nombreuses années. Rappelons simplement que les ceintures traditionnelles sont caractérisées principalement par :

La contention circulaire avec les bandes élastiques larges qu’elles imposent tout autour du dos mais aussi du ventre. Plus les bandes sont serrées sur le ventre, plus la pression abdominale augmente, avec les gênes qui y sont associées, contribuant à faire partiellement baisser la pression sur la colonne vertébrale.

La présence de 4 barres d’acier préformées pour « épouser » la cambrure du dos et jouer l’effet d’un tuteur qui impose de redresser le dos. Ces baleines rendent impossible l’utilisation de la ceinture en position assise prolongée, qui est pourtant une des causes majeures de douleurs lombaires. En outre, les baleines en acier transmettent les vibrations à la colonne alors que l’on recherche un effet d’amortissement. Dispositifs bien connus, et avec une certaine efficacité, en position debout, les ceinture lombaires élastiques à baleines ne peuvent cependant pas être considérées comme la réponse la plus satisfaisante pour soulager les douleurs lombaires d’origine mécanique, et bouger dans n’importe quelle position.

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3/ Les vêtements correcteurs de posture

Les vêtements correcteurs de posture

Apparus plus récemment, ces nouveaux vêtements ne sont, du point de vue réglementaire, que de simples vêtements. Il ne s’agit donc ni de médicaments, ni de dispositifs médicaux soumis à un processus d’homologation encadré et rigoureux, ouvrant la voie à une éventuelle prise en charge (par la sécurité sociale et les mutuelles) sur la base de l’évaluation scientifique et clinique du service médical rendu. Ils ne revendiquent pas en outre d’effet anti-douleurs, ce qui est parfaitement cohérent.

Le mode d’action consiste à doter le vêtement de tenseurs (qui agissent comme des fibres musculaires) pour imposer au dos des forces de redressement de la posture. La nature de cette action, basée sur l’apport à l’organisme dont la musculature est affaiblie, de muscles artificiels (tenseurs du vêtement) nous amène à nous interroger sur ce qui a été longtemps reproché aux ceinture lombaires traditionnelles : à partir du moment où l’on apporte au dos un muscle artificiel pour le soutenir ou le redresser, quel effet a-t-on sur les muscles physiologiques à long terme et ne risque-t-on pas de contribuer à les faire fondre en utilisation chronique, en limitant leur sollicitation ? Car comme chacun le sait, un muscle qui ne travaille pas est un muscle qui font…

Ainsi, le recul scientifique sur ces produits est faible en l’absence d’études notamment sur le port prolongé de ces vêtements et leur impact sur la musculature physiologique. Il ne faudrait pas qu’un système qui aide à redresser momentanément la posture ne contribue à faire empirer la situation sur le long terme. Nous attendons avec impatience la publication d’études crédibles sur ce sujet et ne pouvons que recommander la prudence avant que des assurances scientifiques ne soient apportées sur ce point. Pour autant, ces produits semblent avoir un effet réel et immédiat sur la posture de ceux qui les portent, une fois qu’ils les ont enfilés. Si la correction de la posture contribue indéniablement à faire baisser la pression subie par les disques intervertébraux, leur intérêt pourra donc être testé avec deux interrogations à ce stade :

Lorsque je suis en crise à cause de douleurs lombaires, ai-je la capacité à faire les mouvements nécessaires pour enfiler sans difficulté ce vêtement compressif sans risquer de faire empirer la douleur ?

Quelle utilisation à long terme pour prévenir durablement et sans risque la récidive ?

Enfin, notons que ce type de vêtement sera sans effet sur l’autre cause de développement des douleurs lombaires d’origine mécanique, l’exposition aux vibrations.

A ce stade, il nous semble prudent de limiter son usage éventuel non pas au stade aigu de la douleur à cause de la souplesse nécessaire pour la mise en place mais davantage via un port intermittent, lorsque la douleur a disparu, en prévention de la récidive.

4/ Les tapis d’acupression

Les tapis d’acupression

Ces dernières années, les tapis d’acupression ont rencontré une certaine popularité dans la lutte contre les douleurs lombaires.

Ils agissent contre les douleurs lombaires en combinant deux leviers qui doivent en particulier éclairer notre conscience sur leur efficacité intrinsèque :

Premièrement, le propre de ces dispositifs est d’être des tapis. Ainsi, pour qu’ils « agissent », vous devez vous mettre allongé sur le dos ; autrement dit, vous devez vous mettre dans une position qui divise par 4 la pression exercée sur les disques intervertébraux, qu’il y ait un tapis sous votre dos ou pas ! Cette position allongée est déjà en soi un moyen de lutter contre la douleur, indépendamment de l’effet des stimulateurs d’acupuncture.

Deuxièmement, les tapis sont recouverts de formes plastiques dures, en forme de rosaces, qui vont appuyer sur des points d’acupuncture parfaitement connus en médecine traditionnelle orientale, et ainsi stimuler à court terme la sécrétion d’endorphines qui sont des anti-douleurs.

L’effet de ces endorphines contre la perception de la douleur est réel mais il est sans impact sur la cause de la douleur. En outre, la capacité du corps à secréter des endorphines n’est pas infinie et l’on ne peut regarder le tapis comme un anti-douleur chronique. Enfin, rappelons-nous qu’il est fortement déconseillé de rester allongé longtemps quand on a des douleurs lombaires ; au contraire, il est préconisé de se remettre à bouger en luttant contre la cause de la douleur. Pour ce qui concerne l’impact sur la cause de la douleur avec le tapis d’acupression, il est nul car c’est le fait d’être allongé qui explique l’efficacité du tapis et malheureusement, dès que vous vous remettez debout, la douleur revient !

Pour vous convaincre de l’effet réel du au tapis d’acupression, fixer le tapis au mur et appuyez votre dos contre le tapis, en position verticale… Vous obtiendrez la sécrétion des endorphines mais sans l’effet de décompression discale due à la position allongée et vous verrez que la sensation d’efficacité globale sera bien différente.

Si le système était intrinsèquement si efficace, on peut raisonnablement se demander pourquoi les fabricants de ces dispositifs n’ont jamais obtenu la prise en charge par la sécurité sociale et les mutuelles pour leurs produits.

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